Né d’un père militaire qui parcourt l’Afrique et d’une mère libano-marocaine, José Nicolas rejoint les Unités parachutistes. Il est réformé à 29 ans après avoir été pris pour cible par un sniper à Beyrouth. Sa rencontre avec le french doctor, Bernard Kouchner, en 1982 va faire écho à sa sensibilité et son regard particuliers sur les malmenés de l’Histoire. Il se consacre dès lors à sa vraie passion : le reportage en zones de guerre (Liberia, Afghanistan, Kurdistan, Liban, Bosnie, Rwanda…) qu’il couvre pour l’agence Sipa pendant dix ans. Depuis 1994, José Nicolas est indépendant et se consacre à des sujets plus sociétaux ou environnementaux, à des travaux plus personnels et revisite ses archives.